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Le passé est un prologue.

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MessageSujet: Le passé est un prologue. Le passé est un prologue. 57oiLun 2 Déc - 14:14

Le passé est un prologue

Chapitre I : Louna

Épisode 1 ; L'enfance est ce qui devrait être une des plus belles choses au monde. Elle ne souffre d'aucun passé et jouit d'une inconscience sans défaut. Mais chez certaines personnes, elle souffre du passé des autres et confronte à une réalité qui ne laisse aucune place à la naïveté. (à posté)

Épisode 2 ; BLAH (à écrire)


Dernière édition par Oror le Mar 19 Jan - 21:11, édité 1 fois
Oror
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MessageSujet: Re: Le passé est un prologue. Le passé est un prologue. 57oiMar 19 Jan - 21:09



Le passé est un prologue.


Épisode 1 ; L'enfance est ce qui devrait être une des plus belles choses au monde. Elle ne souffre d'aucun passé et jouit d'une inconscience sans défaut. Mais chez certaines personnes, elle souffre du passé des autres et confronte à une réalité qui ne laisse aucune place à la naïveté.


« Chapitre I ; Louna »

C'était le dernier jour avant les vacances. Le dernier jour avant le break de printemps si cher à leur coeur. Dernier jour avant une quinzaine qui ne manquerait pas de les distraire. Ils oublieraient tout, dans leurs résidences secondaires des Hamptons. Leurs peaux se hâleraient doucement au soleil alors qu'ils expérimenteraient dans des coins à l'abri des regards leurs vies sexuelles. Ils dormiraient le matin, traîneraient l'après-midi et fêteraient la nuit tout ce qu'ils n'avaient pu fêter dans l'année... Comme s'ils s'étaient privés le reste du temps. Comme si c'était les derniers jours qu'ils passaient sur terre...

La sonnerie retentit, aussi stridente qu'à l'ordinaire, et un flot d'élève envahit le couleur. Des filles, exclusivement. Toutes portaient ce même uniforme composé d'une jupe en feutrine et laine gris foncé, une chemise blanche, cintrée, à manque courte, une cravate rouge et blanche, rayée finement et des chaussettes montantes jusqu'aux genoux. Certaines portaient de petits gilets, d'autre un pull dont les manches se croisaient sous leur cous. Cet amas de fille sur-excité emplissait les couloirs d'un brouhaha infime. Le bruit des casiers que l'on claque se mêla aux rires. Un vif soulagement était sur tous les visages. Toutes pensaient déjà au soir même. Ce soir de liberté absolue.

Parmi elles, une non-inconnue. La demoiselle, dont les long cheveux blonds qui arrivaient au milieu du dos, étaient remonté en un chignon sauvage, referma son casier rouge avec un sourire. Elle jeta son sac sur son épaule et rejoignit sans attendre deux de ses meilleures amies. Elles s’esclaffèrent alors qu'une brunette leur imitait son prof d'anglais. Elles faisaient toutes les trois partie de cette même élite. Toutes vivaient dans le même coin de Manhattan et toutes avaient des résidences secondaires dans le même quartier des Hamptons. Elles ne connaissaient rien d'autre et à vrai dire, elles s'en fichaient. Elles ne voulaient rien connaître d'autre. Elles étaient reines dans leur monde et pensaient que cela durerait pour toujours. Que jamais rien ne leur arriverait et que tout serait toujours aussi simple. Elles vivaient avec cette insouciance permanente qu'ont les enfants nés avec des cuillères en argent dans la bouche. Elles étaient sûres d'elle et belles. Mais ce n'est pas cela qui les sauverait...

Louna ▬ « Alors les filles, prêtes pour ce soir ? »

Les trois demoiselles gloussèrent alors qu'elles sortaient du bâtiment. C'était la fin de la journée de cours, mais c'était loin d'être la fin de leur journée à elles. Le vendredi soir marquait la première soirée des vacances et se déroulait en ville. Le lendemain soir, elles seraient toutes dans les Hamptons. Ou presque.

Louna ▬ « A toute à l'heure ! Sans faute à neuf heures ! »

Elle sourit, répondit aux saluts en agitant la main et s'engouffra dans la berline noire qui l'attendait devant la porte. Aussitôt la voiture démarra et l'emmena chez elle. Elle était aux anges. Elle avait attendu ces vacances durant tout le semestre. Elle allait pouvoir souffler un peu... Et retrouver Josh, son petit ami du moment. Rien que cette pensée lui fit rosir les joues.

Mais au fil de son avancée dans les rues longilignes de New York, son sourire disparu peu à peu. Quelque chose clochait. Elle avait un mauvais pressentiment. Il y avait trop de voitures de police devant son immeuble. Ce n'était pas bon. Le portier lui ouvrit la porte avec un peu trop de précipitation. L'inquiétude se lisait sur tous les visages qu'elle croisait. Sur le sien, c'était plutôt l'incompréhension qui se peignait. Elle s'engouffra dans l'ascenseur et se laissa porter jusqu'au dernier étage, celui de sa maison. L'ascenseur ouvrit directement sur son hall d'entrée, et elle eu un haut le cœur en le voyant envahit de policiers en uniforme. Elle entra tant bien que mal, titubant à moitié, repoussant avec une certaine violence les mains inconnues qui se tendaient vers elle, même si elles appartenaient à des policiers. Sa mère était effondrée dans le canapé du salon, en larmes. Son père n'était pas là.

Louna ▬ « Maman ?! »

Christine Reg leva les yeux sur sa fille mais elle n'eut pas vraiment la réaction attendu. Elle serra les dents, sécha ses larmes et se releva avec dignité.

Christine ▬ « Ton père a été arrêté Louna. Tu ne peux pas rester ici. »

Elle serra brièvement sa fille dans ses bras et disparu dans le couloir menant à sa chambre. La demoiselle ne comprenait pas. Elle ne pouvait pas rester ici ? Tant mieux, de toute façon elle comptait partir pour les Hamptons le lendemain. D'une voix sans timbre, elle l'expliqua au premier policier qu'elle vit. Mais apparemment, elle devait quitter le pays. Dès ce soir. L'incompréhension laissa la place à la colère, froide, la rage pure et destructrice, puis une piqûre et le monde bascula...

*** *** ***

Elle s'était réveillée le lendemain dans un lit d'hôpital, menottée au lit. La crise de panique qui suivit cette découverte lui valu une nouvelle dose de calmant, qui l'assomma pour le reste de la matinée. Quand elle ouvrit finalement difficilement les yeux, une femme en tailleur pantalon était assise à côté d'elle. Ses cheveux bruns semblaient soyeux et étaient remonté en un chignon banane serré. Elle avait les lèvres très rouge et un maquillage léger. Elle portait des escarpins haut, des Louboutins a en jugé par la couleur de leur semelle. Elle sourit gentiment à Louna quand elle se rendit compte que la demoiselle était éveillé et lui proposa de l'eau. La demoiselle s'empressa de refuser et attendit silencieusement que cette femme lui explique ce qu'il se passait. Ce qu'elle ne tarda pas à faire.

Agent Mason ▬ « Bonjour Louna. Je suis l'Agent Mason, je travaille au FBI. »

Elle sourit encore et Louna la regarda avec suspicion.

Louna ▬ « Où est votre insigne ? »

L'agent Mason sourit encore, légèrement, et sorti son insigne, estampillée FBI. Elle ne mentait pas sur ce point, c'était déjà une bonne chose.

Agent Mason ▬ « Je travaille dans la section de protection des témoins. Sais tu pourquoi tu as été placé sous notre aile ? »

Louna secoua négativement de la tête, sentant les larmes lui monté aux yeux. Elle ne comprenait rien de ce qu'il lui arrivait. Elle était seule, abandonnée.

Agent Mason ▬ « Ton père a été arrêté. Il est accusé de trafic de drogue. Il a accepté de parler et de nous livrer son réseau pour avoir l'indulgence du juge. Mais cela signifie qu'il va se faire beaucoup d'ennemis. Des ennemis qui vont vouloir se venger de lui et s'en prendre à sa famille. Famille dont tu fais parti. Il est donc essentiel de te mettre en lieu sûr assez rapidement, pour éviter les problèmes. Tu comprends ? »

Comment ne pas comprendre ? Une larme coula sur la joue de la demoiselle et elle s'enferma dans un mutisme sans fin. Son monde venait de s'effondrer. Elle n'avait plus rien. Pas même d'identité...

Dans la semaine qui suivit elle apprit sa mort, suivit ses funérailles de loin, et fut envoyé en France, à Paris, chez un soit disant oncle. Un frère de sa mère qu'elle n'avait jamais vu et dont elle n'avait jamais entendu parler. On lui avait dit que c'était l'occasion de prendre un nouveau départ. Elle ne savait seulement pas à quel point se relever serait dur...



135 Lignes
Merci pour la correction ! ^^
Les PE pour Neyla =)




Oror
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