▬ Prénom :

Kam Gilroy. Prénoms d'origine anglaise signifiant au départ "celui qui triomphe". Le jeune homme n'a pas véritablement d'avis sur ses noms. Il les porte et ne se pose pas de questions. Il aime le caractère court de son prénom principal, appréciant ne pas avoir de surnom à cause d'un nom trop long.

▬ Sexe :

Homme.

▬ Âge :

Vingt ans.

▬ Signe astrologique :

Gémeaux ; Premier décan.

▬ Date et lieu de naissance :

Né le vingt mai mille neuf cent quatre vingt quatre à New York, Manhattan.

▬ Nationalité :

Américaine.

▬ Sexualité :

Hétérosexuel, bien qu'il ne soit pas encore tout à fait fixer, n'aillant encore eu aucune expérience sexuelle. Cependant, il est à priori bien plus attiré par les femmes que les hommes.

▬ Statut :

Célibataire.

▬  Lieu de résidence en dehors de Full Horse :

Le manoir Peak dans les Hamptons, ou alors l'appartement de ses parents au coeur de Manhattan.

▬ Classe sociale :

Très aisée. Son père et sa famille paternelle sont millionnaires, à la tête d'un empire bancaire. Sa mère travaille dans une grande maison de produit de luxe.

▬ Niveau d’études :

Kam possède une licence d'économie ainsi que son baccalauréat (sa version américaine).

▬ Composition de la famille :

Le jeune homme est fils unique. Il n'a que deux cousines qu'il ne connait quasiment pas. Ses parents travaillent tout deux dans le monde des affaires (banque et luxe) et ses quatre grands-parents sont décédés. Sa famille n'est donc pas très étendu mais il n'a pas beaucoup de contact avec elle. Il a, avec ses parents, une relation très stricte et peu fusionnelle.

Ne vous êtes vous jamais demandé un jour, en croisant un autre être : "Quel est son but ?" "Où va-t-il et pourquoi ?" "D'où vient-il ?". Autant de questions sans réponses que de nouveau-né sur Terre par jour. À moins que se ne soit plus encore ? Je ne saurais vous le dire... Ce que je peux vous conter par contre, c'est l'histoire de ce jeune homme là-bas. Vous le voyez ? Non ? Rapprochez-vous... C'est le jeune homme, assit sur les marches du perron du grand manoir, sa valise à ses pieds. Il porte des lunettes de soleil, type aviateur, malgré le temps gris. Elles lui vont plutôt bien quand même. Il a un sweat rouge et blanc à effigie de New York et un jean noir. Une paire de tennis noire et blanche vient complété sa tenue. Il tient son smartphone dans ses mains et parcourt la cours des yeux. Est-il dans l'attente de quelqu'un ? Oui, sans aucun doutes. Quelqu'un que vous connaissez déjà en plus de cela. Mais je ne vous dévoilerais pas son identité. Pas tout de suite en tout cas. Se serait trop facile et cela enlèverait du suspens ! Et j'aime le suspens. Le suspens, c'est toute ma vie ! Et que serait la vôtre sans ma passion pour le suspens ? Si vous saviez quand je viendrais vous cueillir, emporter votre âme fraîchement détachée de son corps, votre vie serait-elle aussi agréable ? Aussi pimenté ? Aussi vivante ? Je ne crois pas. En attendant, je divague. C'est une mauvaise habitude chez moi, vous le verrez souvent et je m'en excuse d'avance. Je vous ai promis -ou presque- l'histoire du jeune homme, alors je vais vous la conter. Enfin, celle que je connais. C'est à dire, celle qu'il a vécu jusque là. Son histoire future, je ne la connais pas encore. Je sais que je le rencontrerais un jour et je sais lequel, mais entre temps, je ne sais pas ce qu'il se passera. J'ai beau être là, à la fin, avant cela, je ne fais qu'observer, en attendant le bon moment...

On était en mai quand ce garçon est né. C'était par césarienne programmée parce que le papa avait un rendez-vous important juste après. Il faisait beau et une légère brise soufflait, rendant l'air moins suffocant. L'obstétricien venait d'apprendre que sa femme le trompait -avec une autre femme- et pour les deux sage-femme présentent, l'une débutait aujourd'hui même alors que l'autre allait se pendre le soir-même. D’ordinaire, j'aime bien les naissances. C'est souvent joyeux, sauf quand je suis obligé d'intervenir et que quelque chose se passe mal. Les parents débordent d'amour et de bonheur pour leur enfant et l'un pour l'autre. C'est poignant ! J'adore regarder ces moments là. C'est bien mieux que n'importe quelle comédie romantique au cinéma ! Mais cette fois, je n'aimais pas. Non vraiment, cette fois là ne me plaisait pas. L'ambiance était grise et morne. Les sage-femmes étaient presque dépressives et l'obstétricien au bord des larmes. Personne ne dit un mot, à part l'enfant. Il pleura, comme tous les autres enfants. Les parents avaient même l'air presque déçus. Le père s'est empressé de remplir les papiers et à filer, laissant sa femme seule avec le petit. Mais elle s'en désintéressa très vite.